Montréal – De nombreux Québécois restent ambivalents face à leur situation au sein du Canada, car la balance des avantages et des inconvénients ne penche jamais clairement d’un même côté, soutient l’Institut de recherche en politiques publiques dans une nouvelle publication.
Nombre d’observateurs attribuent le déclin du mouvement souverainiste à des problèmes de leadership ou à des erreurs tactiques. Mais comme l’indique la recherche, des raisons plus profondes expliquent le recul du soutien à l’indépendance, fait valoir Jean-Herman Guay, professeur de science politique à l’Université de Sherbrooke.
Plusieurs facteurs qui ont alimenté le mouvement souverainiste ont ainsi perdu en importance sous l’effet des phénomènes suivants :
Si bien qu’aux prochaines élections québécoises, pronostique Jean-Herman Guay, le vote souverainiste sera plus fragmenté et l’opposition entre fédéralistes et souverainistes moins déterminante.
Il conclut en ces termes : « Par sa présence et sa puissance relative, le souverainisme a donc apporté des bienfaits économiques, sociaux et culturels, même si le projet en tant que tel n’a pas été réalisé. Et ses succès, assez cruellement, ont peut-être aussi provoqué son déclin ! »
On peut télécharger l’étude L’impasse souverainiste : les hauts et les bas du nationalisme québécois, de Jean-Herman Guay, sur le site de l’Institut (irpp.org/fr).
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