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Le développement des compétences axé sur le lieu est essentiel à la résilience des communautés

16 juillet 2025 Imprimer

Montréal — Une nouvelle étude de l’Institut de recherche en politiques publiques recommande une approche de développement des compétences basée sur le lieu, proactive, flexible, adaptée aux défis et possibilités de chaque région et qui favoriserait la résilience face aux changements économiques.

Cette note d’information écrite par les chercheurs de l’IRPP Abigail Jackson, Rachel Samson et Ricardo Chejfec met en lumière les défis auxquels font face les communautés canadiennes exposées aux droits de douane, à la transition énergétique et au développement de projets majeurs. Ces types de perturbations économiques peuvent être particulièrement difficiles pour les communautés autochtones, rurales et isolées, qui ont plus de mal à attirer des travailleurs qualifiés et à accéder à des possibilités de formation.

« Les travailleurs hésitent naturellement à investir dans la formation, à moins que celle-ci ne soit clairement liée à une occasion d’emploi », explique Rachel Samson, vice-présidente à la recherche à l’IRPP. « Et bien que les employeurs et les gouvernements proposent des programmes pour combler certaines lacunes, ces efforts sont souvent fragmentés, lents à s’adapter aux changements ou trop limités pour répondre aux besoins des travailleurs dans la communauté. »

Les recherches de l’IRPP mettent en évidence un décalage important entre la planification du développement économique et la formation professionnelle locale. Ce décalage a entraîné des occasions manquées tant pour les communautés que pour les entreprises. Pour y remédier, l’IRPP recommande aux gouvernements d’adopter une approche plus localisée et mieux coordonnée en matière de développement de la main-d’œuvre.

Les principales recommandations de la note d’orientation sont les suivantes :

  • Financement flexible pour les programmes locaux de développement des compétences :Les gouvernements à tous les niveaux devraient offrir un financement flexible permettant à un large éventail d’organisations locales de proposer des initiatives de formation innovantes, menées par la communauté et alignées sur les plans de développement économique locaux.
  • Amélioration de la coordination par l’intermédiaire du Réseau de développement des collectivités du Canada :Ces organismes financés par le gouvernement fédéral, en collaboration avec les agences régionales de développement économique, devraient être renforcés. Leur mandat pourrait être élargi et leurs ressources augmentées, en coordination avec le développement économique local et le développement des compétences déjà en place. Cela pourrait améliorer la coopération et la communication entre les principaux acteurs.
  • Planification précoce et partenariats pour les grands projets :Les gouvernements à tous les niveaux devraient faciliter de manière proactive les partenariats entre les employeurs, les établissements d’enseignement et les groupes communautaires afin de garantir que les travailleurs locaux puissent accéder à une formation leur permettant de tirer parti des grands projets à venir, en particulier dans les régions rurales et isolées.

« La capacité d’adaptation du Canada dépend de la force et de la résilience de sa main-d’œuvre », affirme Mme Samson. « Cela signifie qu’il faut investir dans les gens là où ils se trouvent et veiller à ce que le développement des compétences soit adapté aux réalités locales. »

Travailleurs résilients, communautés résilientes

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CONTACT MÉDIAS

Cléa Desjardins
Directrice des communications
514-245-2139 • cdesjardins@irpp.org