Le nombre de Canadiens de plus de 75 ans devrait doubler au cours des 20 prochaines années. Ce vieillissement de la population fera croître la demande pour des soins en établissement mais aussi à domicile, puisque 90 % des citoyens souhaitent vieillir à la maison.
Pourtant, les dépenses publiques consacrées aux soins institutionnels restent beaucoup plus élevées alors que l’essentiel des soins à domicile est assuré de manière informelle par les proches aidants.
Certes, le financement public des soins à domicile a graduellement augmenté ces dernières années. Mais comment expliquer la lenteur du développement des services ? Dans quelle mesure ce retard aggrave-t-il le risque d’épuisement des proches aidants ? Comment pourrait-on améliorer et accélérer l’accès à des soins à domicile subventionnés par l’État ?
Le 16 novembre nous avons eu une discussion sur l’expansion des soins à domicile en compagnie des experts Christine Kelly, professeure agrégée au Département des sciences de la santé communautaire de l’Université du Manitoba, Deborah Simon, présidente-directrice générale de l’Association ontarienne de soutien communautaire et Patrik Marier, professeur au Département de science politique de l’Université Concordia. La rencontre a été par Colin Busby, directeur du programme de recherche Défis du vieillissement de l’IRPP.
Vidéo
Présentation
