Montréal – Le Canada est confronté à une grave crise du logement. Le gouvernement fédéral a dévoilé deux initiatives majeures au cours des dernières années, mais aucune n’a ciblé de manière adéquate les « logements profondément abordables » nécessaires pour mettre fin à l’itinérance et répondre aux besoins des ménages à faible et très faible revenu.
Une nouvelle étude de l’IRPP montre qu’il est possible d’offrir des « logements profondément abordables », mais qu’il faut pour y parvenir une approche coordonnée qui combine les mécanismes disponibles à tous les paliers gouvernementaux.
« C’est ce que j’appelle l’approche du nacho tout garni » explique l’experte en habitation et auteure de l’étude, Carolyn Whitzman. « Chaque niveau de gouvernement doit ajouter l’ingrédient qui lui est propre pour assurer la réussite. »
Dans son étude, Mme Whitzman recommande une approche qui inclut chaque niveau de gouvernement :
Mme Whitzman appelle à l’utilisation de définitions claires et cohérentes, basées sur les revenus, de ce que sont des logements « abordables » et « profondément abordables ». Cela permettrait aux gouvernements de fixer des priorités claires et aux acteurs du milieu d’additionner les subventions gouvernementales tout en permettant le suivi des résultats par rapport aux objectifs fixés.
« Les outils pour rendre abordables les logements pour les Canadiens à faible et très faible revenus existent déjà. Il s’agit maintenant de les employer judicieusement », explique Mme Whitzman.
Cléa Desjardins
Directrice des communications
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