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Directives médicales anticipées : aller au-delà d’une simple liste de questions et réponses

14 mars 2019 Imprimer

Montréal – Les directives médicales anticipées (DMA) devraient permettre aux Canadiens d’exprimer plus clairement leurs choix en matière de soins de fin de vie. Et selon une nouvelle analyse de l’Institut de recherche en politiques publiques, certaines approches plus collaboratives et mieux axées sur les valeurs pourraient tracer la voie au Québec et dans d’autres provinces.

Les efforts faits par les gouvernements pour promouvoir les DMA, mais aussi les contraintes juridiques qu’elles imposent aux professionnels de la santé, ont suscité un examen plus poussé des régimes provinciaux de DMA, observent les auteures Louise Bernier (Université de Sherbrooke) et Catherine Régis (Université de Montréal).

Depuis 2015, les Québécois de plus de 18 ans peuvent indiquer sur un formulaire juridiquement contraignant leur volonté d’accepter ou de refuser certaines interventions médicales s’ils deviennent inaptes à y consentir. Mais ce processus comporte plusieurs lacunes, soutiennent les deux auteures. Il réduit notamment l’expression des volontés à une simple liste de questions et réponses et fait peser sur les personnes qui souhaitent remplir le formulaire la responsabilité de trouver elles-mêmes les informations nécessaires à leur prise de décision. Surtout, il ne prévoit aucune possibilité de discuter en profondeur de leurs véritables préférences en matière de soins de fin de vie.

« Un processus de DMA rigoureux devrait comprendre des discussions approfondies avec les prestataires de soins et les proches afin d’aider les personnes qui souhaitent remplir le formulaire à déterminer leurs volontés en toute connaissance de cause », soutiennent les auteures. Pour accorder à ces personnes l’attention qu’elles méritent, tout régime de DMA doit donc prévoir et favoriser ces échanges clés sur les préoccupations et contraintes qui influenceront leurs choix.

On peut télécharger l’analyse Improving Advance Medical Directives: Lessons from Quebec, de Louise Bernier et Catherine Régis, sur le site de l’Institut (irpp.org/fr).


L’Institut de recherche en politiques publiques est un organisme canadien indépendant, bilingue et sans but lucratif, basé à Montréal. Pour vous tenir au courant de ses activités, veuillez vous abonner à son infolettre.

Renseignements :    Shirley Cardenas    tél. : 514 594-6877    scardenas@nullirpp.org

Improving Advance Medical Directives: Lessons from Quebec

Improving Advance Medical Directives: Lessons from Quebec

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CONTACT MÉDIAS

Cléa Desjardins
Directrice des communications
514-245-2139 • cdesjardins@irpp.org