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Les banlieues doivent repenser leur aménagement en fonction du vieillissement de la population

8 mars 2017 Imprimer

Montréal – Face au vieillissement rapide de la population, les villes doivent réorienter leurs efforts de planification pour prendre en compte les effets d’un étalement urbain qui favorise depuis des décennies l’usage de l’automobile et isole en même temps les aînés à faible mobilité, soutient l’auteur d’une nouvelle publication de l’Institut de recherche en politiques publiques.

Les aînés préfèrent aujourd’hui « vieillir chez soi », mais la plupart de ceux qui souhaitent rester dans leur quartier disposent de possibilités de logement très limitées, si bien que « nos banlieues sont loin d’être le meilleur endroit où vieillir », observe Glenn Miller, associé principal de l’Institut urbain du Canada de Toronto.

Même si plus de 500 villes ont annoncé leur intention de se joindre aux « collectivités-amies des aînés », ce mouvement n’a produit jusqu’ici que des initiatives mineures : ajout de bancs de parc, éclairage amélioré ou meilleure signalisation. Mais aucune n’a encore pris des mesures fondamentales comme l’adaptation des plans d’aménagement.

Or, en modifiant les politiques provinciales de sorte que la planification adaptée aux aînés devienne une priorité des villes, on compléterait d’autres mesures provinciales axées sur des lotissements plus denses et des aménagements piétonniers qui favorisent le « vieillir chez soi ». On inciterait également les villes à prendre des moyens concrets pour intégrer le concept de « collectivités-amies des aînés » à leurs processus de planification et de développement.

Les ministères chargés de la santé publique sont par ailleurs de plus en plus conscients du lien entre un vieillissement en santé et l’environnement bâti. « L’objectif principal du développement de collectivités-amies des aînés, estime l’auteur, est d’offrir des types d’habitation qui répondent aux besoins des résidents de tous âges et de créer des quartiers attirants, qui sont propices à la marche et permettent d’accéder facilement aux services. »

Avec le vieillissement de la population, il sera essentiel de coordonner les initiatives provinciales et municipales en vue d’adapter l’aménagement des banlieues et les réseaux de transport aux besoins des aînés.

On peut télécharger la publication No Place to Grow Old: How Canadian Suburbs Can Become Age Friendly, de Glenn Miller, sur le site de l’Institut (irpp.org/fr).

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L’Institut de recherche en politiques publiques est un organisme canadien indépendant, bilingue et sans but lucratif, basé à Montréal. Pour être tenu au courant de ses activités, veuillez-vous abonner à son infolettre.

Renseignements :    Shirley Cardenas      tél. : 514 594-6877            scardenas@nullirpp.org

No Place to Grow Old

No Place to Grow Old

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Cléa Desjardins
Directrice des communications
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